Secrets d’auteur
Quand le roman devient conte, saga, poème…
L’écrivain français Jean K. SAINTFORT rejoint la famille des auteurs bienveillants attachés au développement personnel : Laurent Gounelle, Virginie Grimaldi, Raphaëlle Giordano, Mélissa Da Costa, Laetitia Colombani…
Invité à New York au « National Arts Club » par « Rencontre des Auteurs Francophones » le 30 novembre 2021, ses lecteurs se multiplient en Europe, au Canada, aux États-Unis et parmi tous les lecteurs amoureux de la littérature française actuelle.
Il est assez rare qu’un premier roman auto-édité soit, dans les mois qui suivent sa sortie, salué par des critiques de journalistes d’envergure nationale. Ainsi, Jean-Louis BEAUCARNOT, « pape » de la généalogie en France, ou encore Florence GANIVET, de la revue Conseils des notaires, ont chroniqué « Les secrets de la maison de France ».
Ce roman l’a fait repérer par JJ VITIELLO, artiste peintre aérographe international. L’artiste a réalisé et offert la couverture de son second ouvrage : « Le Dernier Temps ». L’homme et la femme qui y sont présentés sont issus d’un tableau qui a gagné le Prix « Monna Lisa La Joconde Prix international d’art 2019 Academia italia in arte nel Mondo associazione culturale ». JJ VITIELLO a été invité à l’exposition Universelle de DUBAÏ.
« Les secrets de la maison de France », sorti à l’été 2020, nous transporte au cœur de la psychogénéalogie et des secrets de famille. Au long d’une enquête trépidante, digne d’un polar aux accents de « feel good », l’auteur fait preuve d’une grande sensibilité et de beaucoup de légèreté pour un roman qui ne l’est pas. Avec une facilité déconcertante, il nous fait également appréhender les complexités des héritages successoraux, apprendre des techniques de peinture, nous plonger dans les recherches ADN, découvrir un meuble aux tiroirs secrets et flirter avec le fantastique.
« Le Dernier Temps » a été considéré comme un OVNI et un chef d’œuvre par les lecteurs de Science-Fiction. Plus, il a amené au roman d’anticipation tout un public nouveau qui l’a découvert avec enthousiasme, tant l’auteur renouvelle le genre. Jean K. SAINTFORT y explore les pouvoirs de l’être humain et les ressorts de la non-violence face aux intérêts économiques des multinationales. On y parle d’intuition, de méditation, de « musique des étoiles », de rebelles, d’ethnologie et de chambre d’enfant… Ses héros sont non-violents et lisent dans les pensées. Malheureusement, « ils dérangent ».
Pour l’auteur, considéré comme « hors-norme » par nombre de ses lecteurs, un roman est un instant privilégié pour passer un bon moment. En dehors des sentiers battus, Jean K. SAINTFORT a réussi à créer un univers unique. Son style est marqué par une écriture fluide et pleine de charme, presque poétique. La psychologie subtile de ses personnages et un suspens implacable plongent le lecteur dans un besoin irrépressible de tourner les pages. Il est difficile de l’enfermer dans un style tant il navigue entre les genres et les mondes, mêlant les polars «feel good» aux récits d’anticipation.
Hypersensible et incurable romantique, il tient cependant toujours à laisser une place à la romance dans chacun de ses livres, de même qu’à la Science au sens large. Une petite touche de fantastique vient les pimenter.
Écrivant sous pseudonyme, diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), à Paris, de formation anthropologie, économie et ingénierie, ce voyageur impénitent a choisi pour devise : « Je cherche à rencontrer chacun, parce que chacun m’est supérieur en quelque chose. »
Auprès de professionnels de tous métiers, Jean K. SAINTFORT a mené une carrière d’abord à son compte, en indépendant, comme conférencier et consultant, ensuite dans des structures collectives. Il travaille dans les mondes de la formation, des ressources humaines et du développement des compétences. Envers et contre tout, il veut croire que l’être humain est capable de s’améliorer. La prise de postes à responsabilité l’a confronté à de réels conflits de valeur.
Après un incident de santé, qu’il considère comme une grâce car il lui a permis de faire le point sur ce qu’il désirait réellement, il privilégie désormais l’écriture pour exprimer sa passion de la compréhension du monde et de la recherche du bonheur. Il publie un roman chaque année.
L’INTERVIEW
-) Jean, pourquoi écris-tu ?
Jean K. SAINTFORT- Quand j’étais enfant, je lisais tout ce qui me passait sous la main, en permanence, y compris à table, au grand désespoir de mes parents ; livres, BD, journaux, revues, bien entendu, mais également étiquettes alimentaires, notices de produits… J’ai dû aussi collectionner tout ce qu’il est possible de collectionner. Chaque instant était une opportunité pour observer, décoder, imaginer… Sur le fond, peut-être que je tente de mieux comprendre le monde et de transmettre mes découvertes.
Ensuite sont venus les temps des études, la vie professionnelle, la vie familiale… j’ai arrêté de lire et d’écrire. D’autres priorités ont pris le pas. Puis ma carrière professionnelle a été bousculée, je ne me sentais pas vraiment à ma place. Je me suis dit « Stop ! Que veux-tu vraiment ? ». Et j’ai opéré une remise à plat.
J’ai sorti d’un tiroir un roman commencé à l’âge de 20 ans. Effaré de mes erreurs, j’ai collecté le plus de renseignements possibles sur la manière d’écrire. J’ai lu, relu, écrit, réécrit, corrigé, recorrigé… Je me suis lancé dans un 2e roman, « Les secrets de la maison de France ». Puis un 3e. Désormais, le besoin d’écrire est irrépressible.
-) Tu as une famille, un métier… Quand trouves-tu le temps ?
Ce n’est pas facile. C’est une vraie discipline. Mon objectif est d’écrire tous les jours, même une heure. Souvent tôt le matin ou en fin d’après-midi. Je n’y arrive pas toujours. Mais aucune semaine ne se passe sans que j’écrive. Je profite aussi des week-ends et des vacances, entre les sorties nature et les jeux avec les enfants.
Je récupère toujours une masse de documentation que j’étale autour de mon ordinateur. Je pose un verre d’eau à côté, ferme la porte… —— Bon, c’est un peu théorique. Ça ne marche pas trop en famille, c’est souvent entrecoupé de « Papa, tu peux venir, steuplait ? » —— et je plonge dans mon univers.
-) L’inspiration ?
Même en panne, je m’astreins à m’asseoir à ma table de travail et à produire. Ne serait-ce que des idées, des commentaires, des observations critiques… Je ne reviens jamais en arrière. Je reprends le dernier paragraphe rédigé le jour précédent, pas plus. Se réinterroger, c’est prendre le risque de ne jamais avancer.
Le soir, je m’endors parfois avec une question et la réponse vient pendant mon sommeil. Au réveil, je note les idées. La technique marche bien.
Après le premier jet, je mène un gros travail de réécriture, aussi long que la rédaction initiale. Ensuite, je soumets mes romans à des bêtas-lectrices et lecteurs.
-) Qu’essaies-tu de leur apporter ?
Déjà tout simplement de passer un bon moment.
Ensuite, beaucoup de choses me touchent, me révoltent. Je supporte mal les injustices qui nous entourent. Dans mes histoires, j’essaye de comprendre, de partager mes émotions, d’apporter des clés. Dans la vie, on fait comme on peut, pas toujours comme on veut. Mes personnages sont comme dans la vie, confrontés aux difficultés ; avec leurs fatigues et leurs fêlures, leurs envies et leur courage. Je ne les juge pas. Ils ont leur vie propre. Pourtant, je nous crois tous extraordinaires, tous capables de faire des choses extraordinaires. Mais nous l’avons oublié.
-) Tes personnages ont leur vie propre ? Que veux tu dire ?
À un moment, ils m’échappent. Ce n’est plus moi qui oriente leurs actions. Ils effectuent leurs propres choix, pas forcément les plus rationnels. Mais ce sont les leurs. J’essaye de retranscrire leur intimité. Je leur offre ce que je peux. Ils sont confrontés à des conflits, des choses difficiles à vivre. Je leur donne un peu de chaleur humaine, d’empathie.
-) Tu estimes qu’un roman doit être l’occasion d’apprendre quelque chose.
Oui. L’exercice est délicat. Mon objectif est que le lecteur passe un bon moment. Pour cela, l’écriture doit être fluide, les scènes s’enchaîner de manière addictive. Pour autant, un roman est aussi une occasion de découverte, d’apprentissage. J’aime bien toucher à tout. Avec « Les secrets de la maison de France », j’ai évoqué les mondes de la généalogie, de la psychogénéalogie, des Asperger…
Mais Madeline, mon héroïne, boit du café, savoure du Muscat, conduit une 2CV Charleston, débarrasse ses meubles dans un vide-greniers, se passionne pour la peinture… Le quotidien est une inépuisable source d’inspiration. Pour moi les vrais héros sont les gens de tous les jours qui savent que la vie n’est pas si facile. Pourtant, ils y croient, ils avancent, ils cherchent le bonheur.
-) Tu as complétement changé d’univers avec « Le Dernier Temps », tu ne crains pas de désarçonner tes lecteurs ?
« Le Dernier Temps » pose les questions fondamentales du sens que l’on souhaite donner à sa vie, du maintien de son intégrité dans un monde corrompu, de l’utilisation de la non-violence face à la violence sous toutes ses formes. J’ai aussi voulu « casser les codes » et ouvrir mon roman à la saga, au conte et à la poésie. Pour autant, je reste un incurable romantique.
Je ne veux pas m’enfermer dans un seul style. L’écriture est un extraordinaire espace de liberté : pourquoi m’en priver ? Mes lecteurs aussi restent libres. D’ailleurs, nombre d’entre eux m’ont suivi. Et je sais en avoir amené beaucoup à une littérature qu’ils n’auraient pas découvert autrement. Ils en ont été éblouis et m’ont remercié. D’autres gardent leur préférence sur un roman en particulier et attendent avec impatience une suite.
Je tiens à la complicité avec mes lecteurs et leur offre d’échanger sur le site, ma page Facebook, par mail. Leurs retours sont essentiels. Les commentaires sont le meilleur cadeau que les lecteurs peuvent offrir à un auteur.
-) Tes lecteurs s’étonnent voire s’inquiètent. Presque deux ans sans sortir de roman. Tu disais pourtant écrire tous les jours…
Certains auteurs écrivent dans la douleur. Pas moi. J’ai besoin d’un minimum de tranquillité d’esprit pour poser mes mots. Et puis, parfois, d’autres urgences prennent le pas. Oui, j’ai dû faire une pause. Mais, tu peux les rassurer, je m’y suis remis…
-) Génial ! Dis nous tout…
Et le mystère alors, qu’en fais-tu ? Allez, un petit scoop parce que c’est toi… J’ai repris deux romans mis en suspens… qui gravitent autour de l’histoire de Madeline. Et je n’oublie pas Le Dernier Temps…
-) Toi, tu sais appâter le chaland… Je sens que tes fans vont se précipiter…
En CADEAU pour VOUS : Madeline et le Grand cerf.
Fidèle lectrice, fidèle lecteur, je vous offre un épisode inédit, non présent dans le roman.
Lorsque Madeline comprend qu’elle est peut-être la descendante d’un assassin, elle s’inquiète. Se rendant chez le vieux Xolin, père du notaire, au volant de la Charleston, elle manque de renverser sa voiture dans le fossé. Elle se remémore un triste souvenir d’enfance avec un petit écureuil.
Avec toute mon amitié,
Jean K. Saintfort
Un épisode INEDIT à télécharger