Secrets d’auteur


Secrets d’auteur

Quand le roman devient conte, saga, poème…


Sous le nom de plume de Jean K SAINTFORT, l’auteur est diplômé en anthropologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) à Paris. Egalement de formation en économie puis ingénierie, il a travaillé pendant plus de dix ans indépendant à son compte comme consultant et formateur en Management et Développement personnel auprès de divers ministères, entreprises, grandes écoles et université. Il a poursuivi ensuite une carrière comme cadre et Directeur (Ressources Humaines, Emploi, Formation…) de la haute fonction publique dans différentes structures publiques et privées. Actuellement Directeur d’une association nationale engagée dans la défense des droits de l’enfant et dans la citoyenneté, il intervient notamment comme expert sur ces sujets ainsi que dans le Management et les Ressources Humaines, croisant avec les enjeux actuels tels ceux de la Culture, du Développement durable ou encore de l’intelligence artificielle.

Son premier roman, publié en 2020, Les secrets de la maison de France, est l’histoire de Madeline, une jeune femme décoratrice à New York. La réception d’une lettre posthume de sa grand-mère l’informant d’un secret de famille l’incite à retourner en France sur les traces de ses aïeux. Ce parcours aux nombreuses embûches lui révélera les surprises de la psychogénéalogie.

Le Dernier Temps, son deuxième ouvrage, sort fin 2020. Ce roman d’anticipation traite de la rencontre de deux peuples que tout oppose. Les Errants, poètes, non-violents, de retour sur leur territoire d’origine, sont confrontés aux intérêts économiques de grandes compagnies minières qui revendiquent également ce territoire.


Séduit par son écriture, JJ VITIELLO, artiste peintre aérographe, lauréat du Prix « Mona Lisa La Joconde Prix international d’art 2019 » à Milan, lui offre et réalise la couverture de « Le Dernier Temps ».

Le 30 novembre 2021, Jean K SAINTFORT est invité au National Arts Club de Manhattan à New York pour le Festival international « Rencontre des Auteurs Francophones ».
Après une interruption, Jean K Saintfort reprend l’écriture fin 2023. Il est régulièrement lauréat de concours de nouvelles. Avec Joliette en joëlette, du concours « Compostelle 2000 », sur le thème des « Frontières » il aborde le sujet délicat du handicap et de la rencontre de l’autre. Paradis abyssal, du “Concours de la meilleure nouvelle d’anticipation sur l’intelligence artificielle Edition 2023”, d’ADELI, traite de l’exploitation effrénée des fonds marins et de la nécessité de leur préservation.

L’homme silence, publiée dans « Le meilleur du Golf », évoque le sujet du handicap mental dans le sport. Le naisseur, du Prix Jean-de-la-Brète 2024, énonce la difficulté du monde paysan aujourd’hui. L’éternelle 2e, du concours EPACA Sud 2024 chapeauté par l’Académie Nationale Olympique Française, distribué aux athlètes olympiques et paralympiques, révèle les secrets de la haute performance sportive.


Collaborateur régulier des éditions Rencontre des Auteurs Francophones, il a notamment participé en 2024 aux ouvrages collectifs : Le livre de nos mères ; Nos lettres d’Asie où il a rendu hommage au parcours de l’écrivain d’origine chinoise, Ya Ding ; dans Les avatars d’un génie : hommage à Romain Gary il a rappelé les combats de l’auteur contre la bêtise, l’ignorance et l’intolérance.


Son recueil de nouvelles, de poésies et de chansons,
Des histoires pour faire du bien à ceux qui ont mal,
paraît en mars 2024. L’auteur y aborde tous les sujets, y compris les plus graves, dans une logique engagée d’actes de bienveillance, de bien-vivre et de courage.

Son dernier ouvrage, Sidonie, elle s’appelle Sidonie, est sorti à la rentrée septembre 2024. Sous couvert d’un mystère du passé ayant séparé deux amants, dans une approche emplie d’humour entre un vieux révolutionnaire irascible et une petite surdouée de dix ans, il dénonce les conditions d’accueil des personnes âgées en maison de retraite.

Voyageur impénitent, il a choisi pour devise : « Je cherche à rencontrer chacun, parce que chacun m’est supérieur en quelque chose. » Envers et contre tout, il veut croire que l’être humain est capable de s’améliorer. La prise de postes à responsabilité l’a souvent confronté à de réels conflits de valeur. Face à la dureté du monde, il oppose, depuis toujours, la bienveillance, même si elle bouscule les codes et les habitudes, même si elle fait réagir les gens mauvais, même s’il faut, parfois, subir les injustices et payer au prix fort ses convictions.

Auteur secret, Jean K Saintfort est un explorateur de mondes et rédige aussi bien des romans d’anticipation que de bien-être, des nouvelles que du slam ou des poésies.

Exprimant à travers l’écriture sa passion de la compréhension de nos univers et de la recherche du bonheur, il offre régulièrement à ses lecteurs fidèles de nouvelles surprises.


L’INTERVIEW

-) Jean, pourquoi écris-tu ?

Jean K. SAINTFORT- Quand j’étais enfant, je lisais tout ce qui me passait sous la main, en permanence, y compris à table, au grand désespoir de mes parents ; livres, BD, journaux, revues, bien entendu, mais également étiquettes alimentaires, notices de produits… J’ai dû aussi collectionner tout ce qu’il est possible de collectionner. Chaque instant était une opportunité pour observer, décoder, imaginer… Sur le fond, peut-être que je tente de mieux comprendre le monde et de transmettre mes découvertes.

Ensuite sont venus les temps des études, la vie professionnelle, la vie familiale… j’ai arrêté de lire et d’écrire. D’autres priorités ont pris le pas. Puis ma carrière professionnelle a été bousculée, je ne me sentais pas vraiment à ma place. Je me suis dit « Stop ! Que veux-tu vraiment ? ». Et j’ai opéré une remise à plat.

J’ai sorti d’un tiroir un roman commencé à l’âge de 20 ans. Effaré de mes erreurs, j’ai collecté le plus de renseignements possibles sur la manière d’écrire. J’ai lu, relu, écrit, réécrit, corrigé, recorrigé… Je me suis lancé dans un 2roman, « Les secrets de la maison de France ». Puis un 3e. Désormais, le besoin d’écrire est irrépressible.

-) Tu as une famille, un métier… Quand trouves-tu le temps ?

Ce n’est pas facile. C’est une vraie discipline. Mon objectif est d’écrire tous les jours, même une heure. Souvent tôt le matin ou en fin d’après-midi. Je n’y arrive pas toujours. Mais aucune semaine ne se passe sans que j’écrive. Je profite aussi des week-ends et des vacances, entre les sorties nature et les jeux avec les enfants.

Je récupère toujours une masse de documentation que j’étale autour de mon ordinateur. Je pose un verre d’eau à côté, ferme la porte… —— Bon, c’est un peu théorique. Ça ne marche pas trop en famille, c’est souvent entrecoupé de « Papa, tu peux venir, steuplait ? » —— et je plonge dans mon univers.

-) L’inspiration ?

Même en panne, je m’astreins à m’asseoir à ma table de travail et à produire. Ne serait-ce que des idées, des commentaires, des observations critiques… Je ne reviens jamais en arrière. Je reprends le dernier paragraphe rédigé le jour précédent, pas plus. Se réinterroger, c’est prendre le risque de ne jamais avancer.

Le soir, je m’endors parfois avec une question et la réponse vient pendant mon sommeil. Au réveil, je note les idées. La technique marche bien.

Après le premier jet, je mène un gros travail de réécriture, aussi long que la rédaction initiale. Ensuite, je soumets mes romans à des bêtas-lectrices et lecteurs.

-) Qu’essaies-tu de leur apporter ?

Déjà tout simplement de passer un bon moment.

Ensuite, beaucoup de choses me touchent, me révoltent. Je supporte mal les injustices qui nous entourent. Dans mes histoires, j’essaye de comprendre, de partager mes émotions, d’apporter des clés. Dans la vie, on fait comme on peut, pas toujours comme on veut. Mes personnages sont comme dans la vie, confrontés aux difficultés ; avec leurs fatigues et leurs fêlures, leurs envies et leur courage. Je ne les juge pas. Ils ont leur vie propre. Pourtant, je nous crois tous extraordinaires, tous capables de faire des choses extraordinaires. Mais nous l’avons oublié.

-) Tes personnages ont leur vie propre ? Que veux tu dire ?

À un moment, ils m’échappent. Ce n’est plus moi qui oriente leurs actions. Ils effectuent leurs propres choix, pas forcément les plus rationnels. Mais ce sont les leurs. J’essaye de retranscrire leur intimité. Je leur offre ce que je peux. Ils sont confrontés à des conflits, des choses difficiles à vivre. Je leur donne un peu de chaleur humaine, d’empathie.

-) Tu estimes qu’un roman doit être l’occasion d’apprendre quelque chose.

Oui. L’exercice est délicat. Mon objectif est que le lecteur passe un bon moment. Pour cela, l’écriture doit être fluide, les scènes s’enchaîner de manière addictive. Pour autant, un roman est aussi une occasion de découverte, d’apprentissage. J’aime bien toucher à tout. Avec « Les secrets de la maison de France », j’ai évoqué les mondes de la généalogie, de la psychogénéalogie, des Asperger…

Mais Madeline, mon héroïne, boit du café, savoure du Muscat, conduit une 2CV Charleston, débarrasse ses meubles dans un vide-greniers, se passionne pour la peinture… Le quotidien est une inépuisable source d’inspiration. Pour moi les vrais héros sont les gens de tous les jours qui savent que la vie n’est pas si facile. Pourtant, ils y croient, ils avancent, ils cherchent le bonheur.

-) Tu as complétement changé d’univers avec « Le Dernier Temps », tu ne crains pas de désarçonner tes lecteurs ?

« Le Dernier Temps » pose les questions fondamentales du sens que l’on souhaite donner à sa vie, du maintien de son intégrité dans un monde corrompu, de l’utilisation de la non-violence face à la violence sous toutes ses formes. J’ai aussi voulu « casser les codes » et ouvrir mon roman à la saga, au conte et à la poésie. Pour autant, je reste un incurable romantique.

Je ne veux pas m’enfermer dans un seul style. L’écriture est un extraordinaire espace de liberté : pourquoi m’en priver ? Mes lecteurs aussi restent libres. D’ailleurs, nombre d’entre eux m’ont suivi. Et je sais en avoir amené beaucoup à une littérature qu’ils n’auraient pas découvert autrement. Ils en ont été éblouis et m’ont remercié. D’autres gardent leur préférence sur un roman en particulier et attendent avec impatience une suite.

Je tiens à la complicité avec mes lecteurs et leur offre d’échanger sur le site, ma page Facebook, par mail. Leurs retours sont essentiels. Les commentaires sont le meilleur cadeau que les lecteurs peuvent offrir à un auteur.

-) Tes lecteurs se sont étonnés. Tu n’as rien sorti pendant plus de deux ans. Tu disais pourtant écrire tous les jours…

Certains auteurs écrivent dans la douleur. Pas moi. J’ai besoin d’un minimum de tranquillité d’esprit pour poser mes mots. Parfois, d’autres contingences prennent le pas… la vie comme on peut, pas comme on veut… Oui, j’ai dû faire une pause. Mais tu peux les rassurer, je m’y suis remis et cela a été l’occasion d’explorer de nouveaux modes d’écriture pour moi ; nouvelles, poésie, slam …

-) Tu as immédiatement rencontré du succès et as été lauréat de nombreux concours …

Oui, c’est un encouragement à poursuivre. Une nouvelle est un format extrêmement ciselé où chaque mot compte. J’en ai édité quelques-unes et les ai regroupées dans le recueil « Des histoires pour faire du bien… ».

-) Les commentaires des lecteurs et surtout des lectrices abondent : tu les touches au cœur. Quels sont tes projets ?

Et le mystère alors, qu’en fais-tu ? Allez, un petit scoop parce que c’est toi… mon prochain roman creuse l’itinéraire d’un des personnages de l’histoire de Madeline, dans les secrets de la maison de France. Et introduit de nouveaux personnages, dont une petite surdouée de dix ans …

-) Toi, tu sais appâter le chaland… Je sens que tes fans vont se précipiter… Et côté éditeurs, tu es toujours autoédité ? Tu as pourtant échangé avec des éditeurs …

Oui, j’ai d’ailleurs reçu deux propositions qui ne se sont pas concrétisées. Même si j’apprécie ma liberté, je ne suis pas fermé aux propositions, d’autant que l’activité d’auteur est assez chronophage. A un moment, si on veut continuer à écrire, il faut choisir les activités à déléguer…

-) A bon entendeur, alors. Merci encore pour tes écrits. Nous sommes tous dans l’attente du prochain.


Merci à toi.


En CADEAU pour VOUS : Madeline et le Grand cerf.

Fidèle lectrice, fidèle lecteur, je vous offre un épisode inédit, non présent dans le roman.
Lorsque Madeline comprend qu’elle est peut-être la descendante d’un assassin, elle s’inquiète. Se rendant chez le vieux Xolin, père du notaire, au volant de la Charleston, elle manque de renverser sa voiture dans le fossé.  Elle se remémore un triste souvenir d’enfance avec un petit écureuil.
Avec toute mon amitié,
Jean K. Saintfort

Un épisode INEDIT à télécharger

3 réponses à “Secrets d’auteur”

  1. Avatar de ambougret

    Heureuse de découvrir un nouvel épisode de ton roman

    1. Avatar de Bernadette Laroze

      Ravie de connaitre ce site. C’est ma première visite.

  2. Avatar de Anne-Sophie N

    Contente d’avoir retrouvé Madeline !

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