Heureux d’être parmi les 12 lauréats du Prix Jean-de-la-Brète, avec ma nouvelle, « Le naisseur », publiée en recueil. Comment ne pas être séduit par le concours alors que mon ressourcement est dans l’odeur du sous-bois, le murmure des feuilles, les couleurs du printemps, la saveur de la terre… ? Qui n’a pas non plus, parmi ses aïeux, comme c’est mon cas, un ancêtre paysan ? Qui sait que, malgré la dureté du métier, certains sont aussi artistes, poètes, écrivains… 😊

Une coquille sur la couverture, je ne suis pas des Ardennes ; pas grave. J’aime ces personnes qui ne s’enferment pas dans un métier, une compétence et cherchent à vivre pleinement leurs vies : ici paysans, artistes et auteurs tout à la fois.

Pour la petite histoire, Jean-de-la-Brète est le nom de plume de la romancière Saumuroise Alice Cherbonnel (1848-1945), très célèbre en son temps. L’association des écrivains et artistes paysans (AEAP) a voulu lui rendre hommage en ouvrant un concours dont le thème devait être ancré dans le monde rural passé, présent ou à venir.

Écoutons l’ami Charles Baudelaire :

« La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers. »

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