Interview sur Les Secrets de la maison de France-es


Interview sur
Les Secrets de la maison de France


-) Tu commences très fort avec Madeline, ton héroïne : « Dans ma famille, les hommes partent ou meurent, et les femmes restent seules. ». Pourtant, en réalité, ton roman est très joyeux. Est-ce à cause d’un secret de famille qu’elle est seule ?

Oui et non. En l’écrivant, je me suis demandé s’il fallait tout dire, si tout était bon à dire. Madeline a saisi l’enjeu : « Parfois, on se tait pour le bien de l’autre. Mais, à la fin, on lui fait plus de mal que de bien ». Sa grand-mère Adèle lui offre une alternative : plonger dans le passé et découvrir les clés lui permettant de se libérer ou tourner la page définitivement.

Sincèrement, je ne sais pas si la psychogénéalogie est vraie ou pas. Je suis conscient qu’il peut y avoir des dérives. Je me suis notamment inspiré des ouvrages d’Anne Ancelin Schützenberger, à commencer par « Aïe, mes aïeux ! ».  Mais je n’ai pas voulu prendre parti. Juste m’étonner devant de surprenantes correspondances.
Sinon, eh oui ! le roman est joyeux, plein d’humour. Je souhaitais que le lecteur passe un bon moment.
-) Et la généalogie ?

Comme 70% des français, j’ai effectué des recherches sur mes origines et suis remonté à des centaines et des centaines d’années dans le temps. C’est une passion. Madeline doit redécouvrir qui étaient ses parents, grands-parents et aïeux pour lever le secret… pourtant si proche d’elle ! Les indices sont là. Au lecteur de mener l’enquête.

-) Tu as aussi écrit une romance. Entre Madeline et Andréa.

Oui. Ils partagent un moment magique dans leur enfance, comme seuls des enfants peuvent le vivre entre eux. Si magique que Madeline a préféré l’oublier. Si magique que, à l’inverse, Andréa ne peut l’oublier. Mars et Vénus… Cette histoire est aussi celle de leurs retrouvailles.

-) Finalement, tu as écrit un roman pour les femmes… et les lecteurs hommes l’apprécient tout autant.
C’est vrai. Ils se retrouvent eux aussi. Au fond, hommes et femmes, nous sommes profondément dissemblables. Mais aussi profondément les mêmes.
-) Andréa est peintre et a le syndrome d’Asperger ?

Je n’ai pas été jusque-là. Il a des tendances autistiques comme l’ont parfois certaines personnes précoces. La question est de savoir s’il réussit à vivre avec et à bâtir une relation de couple ou pas. La question de la capacité à vivre une différence dans un milieu dit normal, pour ne pas dire normalisé ou hostile à la différence, aux talents, est un fil directeur dans tous mes romans.

-) Tu parles de succession, de techniques peinture, de 2 CV, de vide-greniers… tu t’y connais dans tous ces domaines ?
Eh ! N’est-ce pas tout simplement la vie… ?
-) Tu n’as pas craint de parler du vieillissement ? Certains personnages sont de sacrés numéros quand même, comme ton vieux notaire !

Je me suis beaucoup amusé avec ce personnage. Pourquoi un vieil homme devrait-il être sérieux et se conformer à ce qu’on attend de lui ? Quant au vieillissement, nous y sommes et y serons tous confrontés. Un lecteur m’a rendu un très bel hommage : « Jean K. Saintfort nous rappelle l’importance de dire aux proches qu’on les aime, avant d’être rattrapés par le temps. »

-) Tu as une écriture pleine de charme, d’émotion, de poésie, sensible, addictive… On ne peut pas s’empêcher de tourner les pages… Tous les lecteurs sont frappés par cette « belle écriture » que tu offres. Et plus d’une lectrice confie avoir versé une petite larme comme d’avoir ri aux éclats.
Autant passer un bon moment. L’émotion est à fleur de peau. Mais j’ai voulu un roman joyeux, « pêchu », agrémenté d’un zeste de fantastique…
-) Tu éveilles ma curiosité…
A toi de le découvrir !

Elle n’a pas faim, mais s’oblige à manger.
Elle n’a pas sommeil, mais s’oblige à se coucher.
Elle a du mal à s’endormir. Je ne suis plus habituée au silence de la campagne, se dit-elle.
Seule, dans son lit de jeune fille, elle pense, elle se souvient, elle rêve, elle imagine.

Page 69

87% des Français sont intéressés par la généalogie.
51% ont déjà mené des recherches sur leur famille.


En CADEAU pour VOUS : Madeline s’essaie au footing.

Fidèle lectrice, fidèle lecteur, je vous offre un épisode inédit, non présent dans le roman. Avant de se mettre à la natation, Madeline avait tenté plusieurs activités sportives. Le running par exemple.
Avec toute mon amitié,
Jean K. Saintfort

Un épisode inédit à télécharger

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *